Errance médicale. Aujourd’hui j’arrête de chercher

Aujourd’hui et après 10 ans à chercher, à m’interroger, à me remettre en question, à changer mon alimentation, à analyser les pathologies symboliques du corps pour finalement me résigner, aujourd’hui en 3 minutes j’ai reçu la réponse à ma question. 

Pourquoi ?

L’errance médicale… ça te parle ?

Je te raconte mon parcours.

Après 15 ans de tennis en compétition, je me suis blessée. Classique me diras-tu. 

Oui, classique ! un match à la con, un jeu à la con, une blessure à la con. La tendinite à l’épaule, enfin, la bursite du supra épineux, bref je te passe les détails techniques. Je n’avais jamais été blessée, pour moi, c’était l’affaire de 3-4 mois. Mais la vie en a décidé autrement.

Ces 10 dernières années, j’ai cherché, cherché à comprendre, cherché à soigner, cherché à soulager, cherché à accepter. Dur labeur, que d’intégrer la douleur dans son quotidien.

Les émotions ont fait le yoyo. Pour moi, le tennis c’était toute ma vie. La pratique du tennis dès 6 ans, en conscience avec une approche connectée au mental autant qu’au lâcher prise et à la méditation avec un entraineur digne d’un deuxième papa. Un esprit d’équipe autant qu’un esprit de dépassement et de performance. 

Cet enseignement dans l’enfance m’a construite en tant que femme. C’est pour cela, que « le panneau stop » rencontré lors de ce match m’a mise sur le chemin de l’énervement, de la colère, des regrets, de la frustration, de la tristesse, du malaise, et petit à petite de la résignation …

Sur ce chemin ponctué d’examen médicaux, de séances de kiné, de renforcement musculaire, j’y ai ajouté les thérapeutiques alternatives. D’abord l’acupuncture, l’ostéopathie, l’aromathérapie, la phytothérapie, la nutrition puis l’hypnose et la méditation.

Ce chemin de recherche, je ne l’ai jamais quitté, j’avais besoin de comprendre la physiologie de mon corps pour trouver une raison médicale.

Aujourd’hui, après un Nième examen, je découvre qu’il existe une raison (peut-importe laquelle finalement). Je te la partage quand-même par curiosité, c’est une fissure du labrum postérieur (=le tendon) avec laquelle je devrais cohabiter, car elle ne s’opère pas …

La libération

Mon texte s’adresse à toi pour te partager mon ressenti, le ressenti d’un chemin qui s’arrête enfin.

Aujourd’hui, j’allais à ce rendez-vous sans aucun attente.

Aujourd’hui, j’ai arrêté de chercher.

Aujourd’hui, j’ai relâché cette pression mentale sournoise et discrète, chaque jour un peu dans ma tête. Aujourd’hui, les larmes étaient celle de la libération.

Aujourd’hui, enfin j’arrive à accepter la situation.

C’est moi, c’est ma vie.

Chercher c’est trouver 

La compréhension est un processus vital de l’humain. Il demande de l’énergie. 

Mais finalement, l’errance médicale n’est-elle pas source de renouvellement ? Elle m’a enseigné de savoir s’adapter, de changer d’angle de vue. J’y ai trouvé des solutions par la pratique de l’aromathérapie sur la douleur et les émotions, la découverte du yoga, la résilience, la protection de soi, l’alternance de la vie, le ralentissement, et finalement le processus naturel du corps. Cette errance-là m’a enrichie toutes ces années.

Quand le chemin s’arrête, on accepte enfin

Si tu n’as pas trouvé et qu’il n’y a peut être rien à trouver, cherche à accueillir la résilience et la bienveillance envers toi-même. 

Et d’une manière ou d’une autre, lorsque tu décides d’arrêter tes recherches, tu respires de nouveau, tu acceptes et tu peux avancer l’esprit léger.

Les plantes de la douleur

Les huiles essentielles et les plantes médicinales sont d’un excellent support pour accompagner les émotions et la douleur.

Si tu le souhaites, je peux t’accompagner à ton rythme et te conseiller pour accepter au mieux la vie que tu vis. 

Plus d’info sur mes accompagnements bien-être.

La gaulthérie, l’eucalyptus citronné, la menthe poivrée, le laurier noble, la mandarine, la reine des prés, le ginkgo, l’hélichryse, l’ortie sont autant de pistes que tu pourrais exploiter.

Prends bien soin de toi, et à bientôt

Avec toute ma bienveillance

Raphaële